1. Le découpage

IMPORTANT!!! Pensez à prendre toutes les côtes et positions nécessaires au bon positionnement des nouveaux planchers!! Ce serait dommage de ne pas pouvoir "recoquer"... Pour ma part, j'ai pris les côtes par rapport aux différents trous (n'appartenant pas aux planchers biensur!), la distance entre chaque trou plancher/longeron et la poutre (à l'équerre), l'emplacement de l'écrou prisonnier servant à fixer le pédalier, et enfin pour les écrous prisonniers de la traverse AR j'ai pris les côtes par rapport à la vis de fixation de la plaque de visite de la tringlerie (car la vis est centrée)... (j'ajouterai un scan de mes côtes pour les étourdis :-D )

Rem: Là ça devient dangereux.... Entre le découpage à la tronçonneuse (se protéger les yeux et les mains + concentration de rigueur), l'ébarbage de la tôle fraichement découpée et tranchante à souhait (se protéger les mains et burinner prudemment). Puis enfin la soudure mais je laisse ce travail aux pros, d'autant plus que la tôle est très très fine, donc pas idéale pour un novice en soudure (Comme moi!)

Tout d'abord un aperçu des outils (de barbare) nécessaire au découpage des planchers. Ensuite c'est parti! Tronçonnage le long de la portée de la poutre (qu'il ne faut en aucun cas endommager) d'où une marge d'erreur de 2 cm (donc à 4cm de la poutre environ...) Je n'ai pas mis de photo mais j'utilise un masque de soudeur, n'ayant pas de lunettes de protection.

 

2. L'ébarbage

A gauche, le 1er plancher ne tiens plus qu'à un fil... Et à droite, je commence à buriner la portée après avoir séparé entièrement le plancher. Même remarque: dans le fil de l'action, il est facile d'attaquer la portée! Méfiance!

Une fois le chassis bien préparé, donc propre et prêt à recevoir ses nouveaux planchers, il fut chargé dans un Renault Master© qui, pour info, mesure juste ce qu'il faut pour le châssis (restent 3cm pour fermer la porte!).

4. Le soudage

Puis il fut amené chez deux copains soudeurs à leurs heures perdues.
J'en profite pour remercier Gilles et Antoine pour leur aide précieuse.

Ils ont découpé les traverse AR de la poutre très proprement puis positionné les plancher "au poil"
pour enfin tout souder puis protéger les soudures.
Maintenant que j'ai "recoqué", je peux le dire:
le travail réalisé est parfait: aucune retouche à faire pour visser le 24 vis châssis/coque.

5. Ponçage, traitements, apprêts et finition

Pour faire tout ça; il faut le matos et les bons produits.

Merci à Bruno (Nonocarrera sur F4e) de Montpellier qui m'a fait parvenir des produits de chez A.M.I.,
PAR LA POSTE!!!, à savoir:
- convertisseur de rouille
-apprêt phosphatant
- apprêt de finition
- antigravillons

Me restait à acheter la peinture: je me suis orienté vers une peinture brillante ABF de chez MaxMeyer
(achetée chez Nord France Diffusion sur le Port Est de Dunkerque (Saint Pol Sur Mer)

Sa préparation nous a pris quelques jours tout de même!

A gauche: le châssis tel qu'il était à son retour... A droite: Sandrine en plein travail de fourmi. Heureusement d'ailleurs qu'on était deux à le retaper car j'en aurais eu vite marre!!

Sandrine passe la vitesse supérieur... Pendant que Phidjy, notre Bouvier Bernois, colle ses (longs) poils sur le convertisseur de rouille (qui devient noir en pénétrant dans la tôle).

Après le nez de châssis, on attaque les planchers puis le train AR... Ensuite vient une 1ère couche d'apprêt...

Puis une seconde, toujours d'apprêt phosphatant...

Ready pour peindre tout ça en noir ?? Aussitôt dit, aussitôt fait!

Mais seulement il y a deux côté au châssis et bien que le dessous demande un niveau de finition moindre, il faut autant de temps pour le retaper, car il faut une couche d'antigravillons avant les couches de noirs...

Le nombre de couches:

- convertisseur de rouille: 2 à 3 couches selon l'état.
- apprêt phosphatant: 1 fine puis deux "normales".
- apprêt de finition: 1 couche "normale" (l'apprêt primaire étant assez propre...)
- antigravillon: 1couche moyenne en dessous et sur les trains.
- Noir brillant: 2 couches en dessous et au dessus.